Contrairement au 16 avril 2005, je n’aurai pas entendu les cloches sonner à l’unisson cette année, lorsque le pape fut élu. J’ai pourtant eu l’impression cette journée que le glas sonnait pour moi à l’annonce de la fin du service de Google Reader. C’est difficile à expliquer, mais je vit un deuil. Je passe par la même gamme d’émotion. Il y a maintenant une relation amour/haine entre moi et Google
Google Reader était l’application sur laquelle je passais le plus de temps quotidiennement, même avant mon courriel. J’ai bâti depuis 2008 un processus de veille inestimable aujourd’hui. Je ne suis pas toujours informé en temps réel, mais je ne manque JAMAIS une information à laquelle je suis intéressé. Pour recevoir mon information, j’aime encore mieux choisir que d’explorer les partages de mes amis ou de mes contacts de l’industrie.
Feedly.com
je suis présentement à tester feedly.com et je suis très satisfait, mais je me pose plusieurs questions.
- Si google reader n’était pas rentable, pourquoi feedly le serait?
- Quel est leur modèle d’affaires?
- Est-ce que leur opération Normandie pourrait se faire avant la date de fermeture de Reader?
- Est-ce qu’on pourrait déjà arrêter de synchroniser avec Reader?
La mort du RSS
Je n’ai jamais pensé que le RSS était mort. Il s’est professionnalisé dans les dernières années avec l’arrivée des médias sociaux. Avant, les gens communiquaient via leur blogue et le RSS était la façon d’être informé des mises à jour. Aujourd’hui ce processus est intégré dans l’ensemble des médias sociaux. Lorsque nous sommes connectés, nous pouvons directement communiquer via les services. Les mécanismes ont pourtant copié les processus du RSS, mais l’information circule aujourd’hui par le biais d’API et non plus du standard XML RSS.